Bientôt sur "Génération 486" :

Bientôt sur "Génération 486" : Le jeu vidéo Made in France.

samedi 15 février 2014

"Point-and-click"


"Pointer et cliquer", voilà ce que veux dire "point-and-click". Surprenant non ? La manipulation était donc simple. Il suffisait de pointer un pointeur et cliquer pour agir sur l'endroit pointé avec le pointeur. Tout le monde suit ?
Ceci pouvait se faire soit avec les flèches du claviers, un joystick ou une souris, l'idéal étant la souris. De ce fait, ce style de jeux sera mieux adapté à certaines machines comme l'Atari ST, l'Amiga 500, Macintosh et bien sûr notre PC qui sont pourvus de ce petit appendice technologique. C'est sur Macintosh qu'on verra apparaitre le genre.

Bien qu’apparu dans les années 80 dont on retiendra surtout l'excellent Maniac Mansion, c'est dans les années 90 que le genre aura un vrai succès. Certaines éditions se feront les maitres du genre comme Lucas Arts ou Sierra.

Voici une liste de lien vers Abandoware France qui vous aideront à vous souvenir, voir même y rejouer.

- Monkey Island,
- Day Of The Tentacle,
- Beneath a the Steel Sky,
- Leisure suit Larry,
- Sam and Max,
- Indiana Jones,
- Legend of Kyrandia
- Simon le sorcier,
- Discworld,

Il y en a beaucoup d'autres alors si vous en avez qui vous ont marqué, dites le moi dans les commentaires, je les ajouterais. 

Vers le milieu des années 90, les machines évolues. La 3D est de mieux en mieux gérée et de plus en plus belle. On commence à délaisser notre jeu de réflexion ( si l'en est ), pour se gaver de graphisme 3D.

On verra même une tentative de retour du "point-and-click" avec des graphismes tridimensionnels. Des suites, notamment, de Sam and Max, Leisure suit Larry, Simon le Sorcier, et d'autres. Pour ma part, même pixelisé, le genre dessin animé interactif correspondait mieux à l'univers. D'ailleurs, Runaway ( très belle réussite du genre ), marquera un bref retour du "point-and-click" vers les années 2003/2004, mais ça n'ira malheureusement pas plus loin.

dimanche 5 janvier 2014

WINDOWS 3.1

La version 3.1, appelée Janus par ses développeurs, n'est qu'une amélioration de la version 3. L'amélioration majeure fût l’intégration d'un nouveau type de polices : "True  Type", se débarrassant ainsi de l'installation supplémentaire "d'Adobe Type Manager". Ça n'a l'air de rien comme ça mais ces polices, plus lisses, rendaient Windows beaucoup plus propre et confortable à l'utilisation de traitements de textes entre autre. Ce qui suscitera de l’intérêt du secteur professionnel notamment.

Soyons honnêtes,  Microsoft n'a jamais rien inventé. Le principe de l'interface graphique était déjà utilisé chez la concurrence, notamment chez Apple sur son Macintosh. Même IBM a développé le sien. Mais la version 3.1 de Windows devient une concurrente plus que sérieuse qui déclenche la colère de notre cher Steeve Jobs. Ce dernier attaque Microsoft pour contrefaçon. Mais Bill Gates s' en sort encore bien sur ce coup là, Apple ayant déjà très légèrement pompé sur un système graphique déjà existant.

On se souviendra du plaisir de jouer, durant des heures, à des jeux pourris comme le "Solitaire" et le "Démineur", le tout en 16 couleurs puisque l'on ne savait pas encore que l'on pouvait en afficher un million de fois plus ( pour ceux qui était équipé pour, évidement ). Nous aurons l'occasion de nous arrêter sur les jeux PC dans un prochain article. 

Une fois bien configurer, ce vieux Windows devenait magique. Si l'on avait de la chance de posséder une logithèque simpa, le monde nous appartenait. A part les jeux sous Windows, les logiciels étaient somptueux et l'on passait de l'un à l'autre en quelques clics seulement.
Bon, oui je sais. Aujourd'hui cela n'a plus rien de magique puisqu'on le fait du bout du doigt, mais rappelez vous... nous sommes en 1992.

A partir de ce moment, l'informatique prend une autre dimension dans les foyers. On commence à se désintéresser de notre vieil Amstrad CPC, mais aussi de nos Atarti ST ou autres Amiga 500. Malgré les performances de ces deux derniers, le PC, même presque deux fois plus cher, devient une "machine de création massive" très attractive. Le multimédia prend tout son sens. 

Voici une petite liste, non exhaustive, de logiciels qui ont marqué cette époque.
- Le Pack Office 4.2 ( avec Word 6 et Excel 5 )
- Photoshop 3
- Works
- Corel photopaint
- Windows Draw de Micrografx ( une révélation pour moi )
Vous en avez d'autre ?

Le temps s'affole et nous voilà en 1994. Déjà des bruits courent. On veut mettre notre bon vieux DOS 6.2 et son acolyte Windows 3.1 à la retraite. ( on y pensait déjà dès sa sortie )
Un petit nouveau pointe le bout de son interface ? Un certain... comment l'appellent-il ? Windows Chicago ? Mais chuut ! Ceci est une autre histoire.
Bien qu'utilisable jusqu'au tout début des années 2000, Windows 3.1 fut vite délaissé pour son successeur mais nous laissera une tonne de bons souvenirs.

vendredi 3 janvier 2014

Les processeurs 386 et 486,

Bonne Année 1992 !!!!

Aahh ...! 386 et 486 sont des nombres qui résonnent dans la tête des anciens détenteurs de PCs dans les années 90.

Je ne parlerais pas technique, enfin pas trop. Ce qui m’intéresse, c'est bien évidement de partager les souvenirs, la façon dont on vivait la passion de cette haute technologie. Nous sommes en 1992.

Les ordinateurs ont une espèce de cerveau, sorte de petite puce électronique carrée d'environs 4 cm de coté. C'est encore le cas aujourd'hui. Ce cerveau s'appelle un micro-processeur (ou chipset, ou pross, ou CPU, ou processeur, pour ne lister que ces noms ), et sert à effectuer les calculs de la machine soit à traiter les données. Il y a donc plusieurs types de processeurs. Nous allons rester en 1992 et donc se rappeller des CPU ( Central Processing Untit ) de l'époque.

3 marques se tiraient la bourre à l'époque :  - Intel, le précurseur à l'origine des petites bêtes.
                                                                      - AMD, c'est pareil, mais c'est pas la même chose.
                                                                      - Cyrix, le low cost de l'époque. disparu aujourd'hui.

Il y avait donc le 386 et parallèlement le 486. Inutile de sortir de la guibole d'un fameux dieu grèque pour comprendre qu'il valait mieux avoir un 486. Humm.. Bah! Ça dépend ! Car parfois ça dépasse.

Prenons un exemple : 386 DX 33, ça veux dire quoi ?
386 : le type de processeur 
DX : doté d'un co-processeur arithmétique.
33 : la vitesse du processeur exprimé en Mhz ( mégahertz )

Mais c'est  quoi un co-processeur ? C'est comme un copain qui vous aiderait à faire vos devoirs...
Le processeur calcule et le co-processeur calcule aussi mais il est le spécialiste des nombres à virgule avec plein de chiffres derrière. Vous avez déjà entendu parlé de la virgule flottante ? Non ? C'est pas grave.

Autre exemple pour mieux comprendre : 486 SX 25
486 :  type de processeur plus performant que le 386
SX : qui n'a pas de co-processeur
25 : la vitesse du processeur exprimé en Mhz ( mégahertz )

A noté que le 386 DX 40 de chez AMD pouvait être plus performant que le 486 SX 25.

Vous êtes toujours là ?

Mais il y avait EXCALIBUR... le "486 DX2 66" ( petite lumière divine ) le must à l'époque !


DX2 ? et oui ! Ce qui voulais dire qu'il tournait à 2 fois la vitesse du BUS soit à 2 fois 33Mhz.



NON! NON! j’arrête ! Ok, Ok... Soyez pas comme ça.

Bon juste pour dire qu'une fois que l'on avait compris tout ça, à 14 ans... on pouvait juste se permettre de jouer un peu avec le vendeur de la FNAC !

lundi 10 juin 2013

ORION PRIME sur CPC 6128

Il y a longtemps que j'ai posté un article sur Génération 486. J'avais annoncé un article sur les Processeurs SX et DX, mais il y a quelques temps j'ai fais une petite découverte et je viens de l'essayer. Je ne vous parlerais pas du 486 mais d'un jeu d'un style qui rappelle ceux que l'on trouvait sur notre bon vieux PC de nos tendres années



Le CPC n'est pas mort... en 2010, sort ORION PRIME développé par Arkos et Les Sucres en Morceaux, un jeu d'aventure futuriste en Point & Click absolument terrible. Tout y est : Ambiance froide à la "Alien", graphisme et jouabilité ( malgré l’absence de souris ). Une présentation de toute beauté. Je ne savais pas que mon CPC de 1985 pouvais afficher ça ! Je crois jouer sur un 486 quasiment. Bon... je me fais vite rattraper par le manque d'une palette de couleur étendue, et les couinements et autres cliquetis de ma vielle manette  bien sûr. Mais je suis plongé dans l'univers et l'histoire dès les premières secondes.
Après ce test, je lève la tête, pour faire mon retour dans notre monde. Voilà, 30 minutes de voyages dans l'espace sans m'en rendre compte. Je dis : " BRAVO ! ". C'est le genre de jeux qui remettrait notre vieil Amstrad 6128 à la mode.


Tout est sur le site d'ORION PRIME.



Ce jeu nécessite, pour plus de confort, d'avoir adapté un lecteur 3"1/2 sur son CPC.

mardi 22 janvier 2013

Les disquettes 3"1/2

La disquette.... le seul vrai support amovible accessible au commun des mortels. Fragile, extrêmement lent et faible en capacité de stockage. Et pourtant elle nous a permis d'en trimballer des données. Elle est, comme qui dirait, l'ancêtre de notre clé USB actuelle.

Nous avions 2 types courrants de disquettes en circulation dans les années 90.
- La disquette DD ( Double Densité ) 720 ko, qui tendait déjà à disparaître.
- La disquette HD ( Haute Densité ) 1,44 Mo, celle couramment utilisée.
Il existait le format 2.88Mo, sauf que là... je n'ai jamais croisé un lecteur capable de les lire. Il existait pourtant.

Les disquettes HD coûtaient environs 45 francs ( environs 7€) la boites de 10, à côté environs 30 ( environs 4,5€ ) pour les DD.
Il éxitait une petites astuce : Faire un trou de 3 à 4 mm dans le coin bas / gauche d'une DD pour pouvoir la formater en HD. La manipulation avait l'air simple, mais il fallait faire attention de ne pas flinguer la disquette avec un foret mal affûté ou en y allant comme un bourrin avec sa perceuse. En attendant, si on s'y prenait bien on pouvait faire de substantielles économies.



Avec ces 1,44 Mo de capacité, peu de soft ( logiciel ) tenaient sur une seule disquette. Il fallait donc demander au PC de prendre tous les fichiers et répertoires du soft, d'en faire un seul gros fichier et de le couper en petites portions de 1,44 Mo. Un jeu qui prenait 20 Mo sur le disque dur demandait donc 14 disquettes. On appelait ça un Backup.

Pour éviter cela, on devait compresser soit en utilisant ZIP ( et oui déjà ) ou ARJ, qui s'utilisait comme des lignes de commandes. Je reviendrais dessus dans un prochain article. En fonction du soft, on économisait pas loin de la moitié des disquettes.


dimanche 6 janvier 2013

Ça marche comment ?

À une époque où le litre de gazoil avoisinait les 4 francs ( 65  centimes d'euros ), le PC ne disposait pas de système d'exploitation graphique. Windows n'était qu'un logiciel d'exploitation pas encore un système à part entière. Le système était MS-DOS. Il fallait donc dialoguer avec sa machine en utilisant un langage particulier. Nous appelions ça les lignes de commandes. Ce qui paraissait compliqué ne l'était pas plus que d'apprendre une langue étrangère.
Voici quelques exemples de commandes MS-DOS courantes et leur traduction.

- A: ( Lecteur de disquette ) : permet d'accéder au lecteur de disquette.
- C: ( Disque Dur principal ) : permet d'accéder au disque dur principal. On y est de par défaut au démarrage de la machine.
- D: ( autres disques ) : en fonction de votre configuration, permet d'accéder à votre lecteur de CD ROM, ou un autre disque dur si vous avez un autre disque dur. Dans ce cas votre CD ROM devient E:
- DIR ( directory ) : affiche la liste des répertoires et fichiers à l'emplacement où vous vous trouvez. DIR /P si la liste est trop longue.
- CD  ( Change Directory ) : permet d'entrer dans un répertoire  ou d'en sortir.
- MD ( Make Directory ) : permet de créer un répertoire.
- DEL ( Delete ) : permet d'effacer un ou plusieurs fichiers.
- DELTREE ( Delete tree ) : permet d'effacer un répertoire.
- MEM ( memorie ) : affiche la quantité de mémoire vive utilisé et restante.
- CHKDSK ( Check Disk ) : Affiche les informations d'utilisation du disque dur, espace occupé et libre.

En faisant suivre un /? après la commande vous obteniez toute les options de la commande.
exemple avec la commande CD.

Si je veux accéder à mon répertoire "jeux" , je tape CD jeux. je valide par la touche "entrée" évidement.
Une fois dans le répertoire "jeux", si je veux revenir à la racine de mon disque dur, je tape CD.., ainsi je reviens au répertoire parent.

( vous noterez que je ne parle pas de "dossier" mais "répertoire", le terme "dossier" ne sera adopté par tous que bien plus tard. )

En tapant HELP, vous accédez à l'aide des commandes. J'ai toujours trouvé cette aide bien faite et claire.

* Astuce : HELP "nom de la commande", vous arrivez directement sur l'aide de la commande en question.

vendredi 4 janvier 2013

Génération 486, le blog.

Blog en construction.

Dans ce blog, j'aborderais tout ce qui touche au PC des années 90,  ( 386, 486 et plus tard le Pentium ).

De MS-Dos et Windows 3.1 à Windows 98, en passant par Windows 95, les jeux, les logiciels, et l'ambiance des mercredis après-midi entre copains en attendant que se terminent les copies de quelques dizaines de disquettes.

Il n'est pas impossible que se glissent des articles sur d'autres machines. Bah oui que voulez vous ? Il y a bien quelque chose qui nous à amener au PC...

Je vous invite à faire partager vos expériences et vos souvenirs via les commentaires, qui sont là pour ça.

À bientôt pour un cyber voyage dans les années 90 et de temps à autres dans les années 80.